Les Auvergnois de Ponteix a pour mandat de représenter l’ensemble des regroupements locaux qui œuvrent dans les différents secteurs de la communauté fransaskoise locale. Elle revendique aussi auprès des divers paliers gouvernementaux les besoins et les droits de ses membres.
Les Auvergnois de Ponteix a pour mission d’assurer la vitalité de la francophonie et de promouvoir son développement dans la région de Ponteix. Elle s’intéresse aussi à divers dossiers économiques qui visent à assurer la survie de la communauté.
L’organisme offre différents types de services à la communauté ainsi que des activités annuelles et ponctuelles. Tous les services et activités visent à promouvoir et à retenir la langue et la culture française.
Président – Daniel Roberge
Vice président – Guy Roberge
Trésorière / Secrétaire – Ghislaine Aka
Conseiller – Michel Couture
Conseillère – Charlotte Assi
Conseiller – Jonathan Cyr
Conseiller – Amadou Toure
Député district Ponteix – Khaidher Hammami
Agent de développement communautaire – Walter Chizzini
La Caisse Populaire de Ponteix devient le Southwest Credit Union à l’automne 1961. Elle déménage en 1971 juste au sud du Bureau de Poste de Ponteix et devient en 2001 Credit Innovation. À ce jour, elle offre fièrement des services financiers en français et en anglais.
Bumper to Bumper Thibault’s Auto Ltd existe à Ponteix depuis 1995. Le propriétaire Murray Thibault et son équipe fournissent aux résidents de toute la région des pièces automobiles, des pneus, des pièces agricoles et hydrauliques.
Le Foyer Saint-Joseph Nursing Home a été fondé en décembre 1959 par les Sœurs de Notre-Dame d’Auvergne. Le foyer de soins est autorisé en vertu des dispositions de la Loi sur le logement et les foyers de soins spéciaux à fonctionner pour l’hébergement de trente résidents de soins de longue durée et de deux chambres de répit. Le 29 juillet 2001, le Foyer St. Joseph Nursing Home a été transféré des Sœurs de Notre Dame d’Auvergne à la Saskatchewan Catholic Health Corporation.
Pour plus d’informations : https://emmanuelcare.ca/nos-facilities/st-joseph-nursing-home-ponteix/
Le bureau de poste de Ponteix dessert les résidents locaux depuis 1908. L’édifice actuel, situé sur la rue Centre, date de 1961. Postes Canada continue d’offrir aux résidents de la région un excellent service en français et en anglais. Marnie Bourquois est postière depuis environ six ans.
Guy Roberge lance son commerce d’élevage de bisons en 1996. Il est le seul éleveur de bisons dans la région agricole de Ponteix. Son fils l’aide à élever et entretenir les bisons et sa fille fait pousser les céréales, ce qui fait de la ferme Roberge une exploitation mixte. La viande du bison est maigre. Les plus belles coupes sont le filet mignon, le steak et les rôtis.
Giselle St. Cyr possède et exploite Splitter’s Bar and Restaurant. Si vous êtes de passage à Ponteix, c’est l’endroit idéal pour manger un bon repas en famille ou boire un verre entre amis. Assurez-vous d’essayer leur délicieuse pizza maison!
Native de Ponteix, c’est en 1985 qu’Odette Carignan publie son premier livre, un roman historique qui a pour titre : Mon homestead, mes amours, Il sera suivi de trois autres oeuvres, La Saskatchewan en rimes et monologues (1991), Mélanie (1996) et Clémentine du parc des prairies (2000). En 1994, Odette Carignan est décorée de l’Ordre des francophones d’Amérique. Elle est décédée à Ponteix le 18 septembre 2013 à l’âge de 88 ans.
Producteur et éditeur, Roland Stringer est né et a grandi à Ponteix. Il est le benjamin des cinq enfants de Jean Stringer, d’origine belge, et de Rachel Lacoursière, d’origine canadienne-française. Roland fait ses études primaires à Ponteix, puis complète son secondaire comme pensionnaire au Collège de Gravelbourg sous la direction des Oblats de Marie Immaculée. Après avoir travaillé comme journaliste à l’hebdomadaire La Liberté, Roland entreprend une longue carrière en tant qu’imprésario pour le groupe musical de la famille Campagne, Folle Avoine, et jouera un rôle important dans l’avancement des carrières de Hart-Rouge et de Carmen Campagne. En 2000, il fonde la maison d’édition La Montagne secrète afin d’éditer des livres-disques pour la jeunesse. Son catalogue inclut les oeuvres d’auteurs-compositeurs québécois de renom tels que Gilles Vigneault, Claude Léveillée, Lionel Daunais et Félix Leclerc.
Maurille Hammond habite Shaunovan, à 80 kilomètres de Ponteix. Il a grandi à Rimouski, au Québec, non-loin de la Gaspésie et de la province du Nouveau-Brunswick. Sculpteur accompli, il est bien connu dans la région pour ses œuvres d’art exceptionnelles. Parmi ses pièces les plus acclamées, citons les stations de la croix à l’église Christ the King Church à Shaunovan ainsi que la croix de l’église qui mesure près de sept pieds et demi de haut. Maurille a produit plus de 200 sculptures. Des milliers de personnes de partout au monde ont visité son atelier.
« On ne sait jamais si on va réussir avec chaque œuvre d’art, mais il faut avoir le courage de commencer » – Maurille Hammond
La communauté de
Ponteix a pu compter au cours des générations sur des personnes exemplaires,
des personnes dont le passage a marqué la francophonie locale, provinciale et
nationale. Nous voulions signaler l’apport de quelques-uns de ces individus
remarquables issus de Ponteix ou s’y étant illustrés.
La paroisse Notre-Dame-d’Auvergne est née du rêve de l’abbé Albert-Marie Royer de fonder une paroisse qu’il vouerait à la Vierge Marie.
L’abbé Albert-Marie Royer naquit à Combronde, dans le département du Puy-de-Dôme, en Auvergne. Il fit ses études à l’école des Frères de la Croix, à Combronde, au Petit Séminai8re du Saint-Sauveur et ensuite au Grand Séminaire du diocèse de Clermont, tenu par les Sulpiciens. Après son ordination, il fut nommé vicaire à Aubière, ensuite curé de Ponteix (France), d’où le nom actuel du village de Ponteix.
C’est un article de l’abbé Jean Gaire, fondateur de St-Maurice de Bellegarde, qui l’incite à explorer l’Ouest canadien pour y établir sa paroisse tant rêvée. En 1907, après avoir étudié la nature du sol, l’abbé Royer arrête son choix sur un terrain fertile sans bois au sud de la Saskatchewan où sera érigée la paroisse de Notre-Dame d’Auvergne. Le village de Notre Dame est déplacé en 1913 pour s’approcher de la nouvelle voie ferrée du Canadien Pacifique et portera désormais le nom de Ponteix. L’abbé Royer est aussi responsable pour la venue à Ponteix des Sœurs de Notre-Dame à Chamalières, en Auvergne, afin de servir d’enseignantes et d’infirmières aux habitants de Ponteix. Il écrira aussi une chronique dans le journal Le Patriote qu’il appela « l’Hirondelle ». L’abbé Royer est décédé en septembre 1922 au presbytère de Ponteix.
Né à Ponteix en 1929, Henri Liboiron a passé d’innombrables heures de sa vie à marcher dans les champs locaux et à creuser pour trouver ce qui constituera au cours des années un assortiment étonnant de pointes de flèches, de poteries et de pipes. Dès son plus jeune âge, Henri s’intéresse à la collection de pointes de flèches. Sa passion pour l’archéologie ne fera que croitre avec l’âge. Sa curiosité intellectuelle l’emmène à reproduire des techniques utilisées par les Premières Nations dans la création de certains objets, telles des pointes de flèches et des teintures. La collection d’artefacts des Premières nations du Notukeu Heritage Museum est l’une des plus importantes de l’Ouest canadien.
L’ensemble des découvertes de cet homme extraordinaire sont aujourd’hui rassemblées et exposées dans le Musée Notukeu du Centre culturel Royer. Henri Liboiron est décédé en décembre 1996. La communauté francophone de Ponteix a perdu un grand allié ce jour-là.
Lionel Bonneville a travaillé comme directeur des affaires constitutionnelles au service du Premier ministre de la Saskatchewan, Allan Blakeney. Il a ensuite consacré une partie importante de sa vie au service de la Société Radio Canada ou il a été directeur régional de la station CBKF de Radio-Canada à Regina, unique station de radio et de télévision de langue française en Saskatchewan. En 1979, Lionel a aussi été l’un des trois collaborateurs qui ont créé le concept original du drapeau fransaskois.
Né à Ponteix en 1940, Jean Liboiron est le plus jeune des sept enfants d’Adrien et de Marguerite (née Mercier) Liboiron. Jean fréquente le Collège Mathieu de Gravelbourg et l’école secondaire de Ponteix. Il quitte ensuite la Saskatchewan pour étudier l’électronique à Toronto, en Ontario, et passe ensuite quatre ans dans les Forces armées canadiennes avant de s’installer à Regina où il étudie le dessin architectural et travaille dans l’industrie de la construction avant de poursuivre des études en sciences politiques à l’Université de Regina. Au milieu des années 1970, il revient à Ponteix et exploite une entreprise de construction avec son frère.
À la fin des années 1970, Jean devient directeur des communications de l’Association culturelle franco-canadienne de la Saskatchewan. En 1984, il quitte cette organisation pour travailler comme fonctionnaire dans les services d’information du Département du tourisme et des petites entreprises. En 1987, il accepte un poste à la Commission culturelle fransaskoise où il travaille au développement du tourisme culturel. De 1988 à 1998, il est directeur général de cet organisme qui a pour mission de diriger la vie culturelle et artistique de la communauté fransaskoise. Jean Liboiron continue d’être actif dans le domaine de l’histoire et de la culture francophone par l’intermédiaire de la Société historique de la Saskatchewan.
Laurent Desrosiers arrive à Ponteix en tant qu’agent d’élévateur où il rencontre sa première épouse Aurore puis, après le décès de celle-ci, Annette. Son implication dans la Fransaskoisie, dans la communauté francophone de Ponteix, dans le dossier de « l’école désignée », et dans la préservation du patrimoine religieux de Ponteix, feront de lui un personnage marquant de la vie francophone de Ponteix.
« Toutes les personnes qui l’ont fréquenté n’oublieront pas son côté taquin, mais aussi son côté complice, toujours prêt à aider. Il était impliqué dans sa communauté de façon discrète, toujours au rendez-vous. » (Source : Michel Vézina – L’Eau Vive)
Fils de Gaston et d’Odette Carignan, Robert Carignan a consacré une grande partie de sa vie au service des intérêts économiques et culturels de notre région. Robert a travaillé pendant 11 ans comme conseiller en développement économique pour la région de Ponteix et est actuellement président du conseil d’administration du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS).
Engagé, dévoué à l’avancement de l’économie de sa région, Robert a soutenu les efforts d’un groupe d’entrepreneurs locaux pour l’implantation de porcheries dans la région de Ponteix en plus d’aider à la transformation de l’élévateur à grain du village. Il a également travaillé à la mise en place du centre d’urgence de Ponteix et au maintien des services pour les personnes âgées par l’entremise du centre de logement.
